Les Supers Eagles sont rentrés au bercail mardi alors qu’ils devaient affronter le jour même la sélection libyenne dans le cadre de la 4e journée des éliminatoires de la CAN 2025.
Les vice-champions d’Afrique ont décidé de boycotter la rencontre se disant victimes d’un ‘’traitement inhumain’’ en terre libyenne.
Alors qu’ils devaient atterrir à Benghazi, leur avion a été finalement dérouté vers Al Abraq, à quelque 220 kilomètres de là. Les joueurs et le membres de la délégation sont restés bloqués dans cet aéroport pendant 15 heures sans eau ni nourriture.
»Ce n’est pas la première fois, la différence est que cela arrive à notre pays, ce qui est un très grand affront pour la nation nigériane. Je n’aurais jamais cru que cela se produirait un jour de cette manière.’’ , a déclaré Felix Anyansi Agu, premier vice-président de la Fédération nigériane de football.
Prise d’otage
L’attaquant vedette Victor Osimhen, qui n’a pas été convoqué pour le match en raison d’une blessure musculaire, a accusé la fédération libyenne de football dans un post Instagram d’une « tactique intentionnelle pour affaiblir et ruiner le moral » des joueurs nigérians. « Cela commence à ressembler davantage à une prise d’otage », a-t-il écrit
Le retour au Nigeria a été un véritable soulagement pour l’équipe. Au regard du calvaire vécu.
»Ce voyage, je ne dirais pas qu’il s’est bien passé, mais nous remercions Dieu d’y être allés et d’être revenus sains et saufs. Mais c’était une prise d’otage.’’ , raconte Kabiru Amadu, président de la commission des sports de la Chambre des représentants.
La Fédération libyenne de football a déclaré qu’elle regrettait le détournement du vol. La Confédération africaine de football a promis d’ouvrir une enquête.
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