L’assassinat d’El hadj Hassimiou Diallo : les premières sanctions tombent à la police.

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Ce dimanche 1er septembre 2024, une forte délégation de l’État guinéen, avec à sa tête le Premier ministre Amadou Oury Bah s’est rendue au domicile du défunt pour présenter les condoléances d’usage. Dans la forte délégation du gouvernement, on comptait le ministre de la sécurité et de la protection civile, le Général à la retraite Bachir Diallo.

Après la maison mortuaire, le ministre Bachir a déclaré que des efforts sont en cours depuis l’arrivée du Président de la transition, pour réduire drastiquement l’insécurité.

« Le Président Mamadi Doumbouya a pris le pouvoir parce qu’il a vu que les Guinéens ont envie de la sécurité, d’hôpitaux pour se soigner, de l’eau, de routes. (…). C’est pourquoi il a dit que nous sommes venus faire la refondation de l’État. Donc, c’est de faire de telle sorte pour éviter que de tels actes ne se répètent. Mais comme vous le savez, on ne peut cultiver aujourd’hui et récolter demain » rappel t-il

Concernant le cas spécifique de l’assassinat d’Elhadj Hassimiou, le ministre Bachir a déclaré qu’une première mesure a été déjà prise.

« Tous les policiers qui étaient à la tête de ce secteur ont été sanctionnés », a-t-il dit.

« toutes les dispositions qui seront prises, c’est pour que ce qui se passe actuellement puisse changer ». Précise -t- il .

« Le changement n’est pas facile, ceux qui ont commis cet acte ne sont pas descendus du ciel, ils sont parmi nous. La sécurité a un rôle et la population aussi. La tristesse qu’on a eue, nous la partageons tous », a-t- il souligné .

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