De bonnes nouvelles pour l’Afrique en 2024

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Une émission spéciale consacrée à l’innovation, à des pionnières et à l’intelligence artificielle en Afrique. Avec nos meilleurs voeux de paix et de bonheur pour 2024 !

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BdTD Rwanda | Move Afrika de la Sherrie Silver Foundation: de jeunes danseurs sur scène en costumes à paillettes et brandissant des drapeaux africains
Bonne année 2024 à toutes et tous en Afrique et dans le reste du monde !Image : Andrew Esiebo/Global Citizen/Getty Images

En ce 1er janvier, la DW a décidé de mettre tous les petits problèmes et les grands malheurs de côté. A longueur d’année, nous vous parlons de maladies, de calamités, de guerre, d’injustice, de violence… alors pour que 2024 commence sous de meilleures auspices, nous allons dans cette émission parler de choses qui vont bien, de potentiels de l’Afrique, de personnes qui donnent du courage.

Bref, il sera question ici d’une Afrique forte et positive, d’une moto électrique, de recherche en intelligence artificielle et d’une Burundaise ingénieure qui contredit les clichés, entre autres choses !
Bonne et heureuse année 2024, où que vous soyez, qui que vous soyez !

Emission spéciale bonnes nouvelles pour l’Afrique

29:59

Une éclaircie sur le plan économique ?

On commence par une nouvelle relativement bonne sur le front économique : le Fonds monétaire international (FMI) prévoit un rebond de la croissance en Afrique subsaharienne à 4 % en 2024. L’inflation mondiale commence à se tasser, les prix des produits alimentaires devraient donc baisser. Alors certes, l’endettement reste un problème majeur, mais plusieurs pays ont réussi à diversifier leur économie, ce qui devrait relancer leur consommation et les investissements. Les pays qui arrivent en tête sur ce plan sont le Rwanda, le Kenya, mais aussi la Côte d’Ivoire ou encore le Sénégal.

De l’espoir pour l’Afrique en 2024

Dans cette émission, vous entendrez les voeux emplis d’espoir pour l’Afrique de personnalités africaines : Hawa Sow, militante de la société civile d’Arbinda, une commune rurale de la province du Soum, dans le nord du Burkina Faso, Francois Paluku Kaputhu, chargé de projet au sein de la Caritas à Beni, ville du Nord-Kivu, dans le nord-est de la RDC, l’eurodéputée écologiste allemande Pierrette Herzberger-Fofana, originaire du Mali, Nodjigoto Charbonnel, lauréat 2022 du Prix Rafto pour les droits humains (il préside aussi l’Association Jeunesse pour la Paix et la Non-Violence à N’Djamena) et enfin le Burkinabè Cyprien Ouédraogo.

Un chercheur en blouse blanche de l'université de Nairobi travaillant dans un laboratoire d'écologie microbiale (illustration)
L’Afrique doit constituer des pôles d’excellence en recherche pour participer pleinement au monde de demainImage : Oleksandr Rupeta / NurPhoto / picture alliance

Des techniques innovantes

Il est aussi question d’innovation dans cette émission. Avec Nicolas Claeys Ali, par exemple, un ingénieur mécanicien qui vit dans la province de l’Ituri, dans le nord-est de la République démocratique du Congo. Il a réussi à mettre en circulation une moto électrique qui fonctionne avec des batteries rechargeables. L’inventeur poursuit deux objectifs : lutter contre la pollution de l’environnement, bien sûr, mais aussi de réduire la dépendance aux carburants. Un reportage de notre correspondant sur place, Marcus Loika.

L’intelligence artificielle en Afrique

L’intelligence artificielle représente un défi majeur pour les Africain*e*s comme pour le reste de l’humanité.

Le sujet est tellement important que le Secrétaire général des Nations unies a créé en 2023 un groupe d’experts chargés de réfléchir à la question – en gros de savoir à quoi peut servir l’IA ? Dans quels domaines ? Mais aussi quels peuvent être ses dangers et comment encadrer l’utilisation de cette technologie, puisque dans toute son histoire, l’humain n’a jamais renoncé à une nouvelle technique au nom de l’éthique.  les Nations unies ont mis sur pied un groupe d’experts internationaux pour réfléchir à l’intelligence artificielle et à la façon dont peut s’en servir l’humanité.

#PasSansElles – Au Burundi, Alice Iradukunda est chef de chantier

04:45

Le groupe d’experts de l’Onu regroupe des scientifiques, des représentants de la société civile et des grandes entreprises comme les GAFA. Le seul représentant de l’Afrique francophone dans ce groupe est avec nous au téléphone : Seydina Moussa Ndiaye. Vous pourrez entendre un entretien avec cet enseignant-chercheur à l’Université numérique Cheikh Amadou Kane au Sénégal.

Les filles et la science

Quand on parle d’innovation et de recherche, il faut battre en brèche le cliché qui veut que les femmes ne seraient pas faites pour la science. Nous irons au Burundi, à la rencontre d’une pionnière : Alice Iradukunda. Cette ingénieure dirige aujourd’hui des ouvriers sur les chantiers à Bujumbura. C’est la jeune reporter #PasSansElles Clara Cheila Dushime qui l’a rencontrée.

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