La défense de certains accusés dans le cadre du massacre du stade de de 28 septembre craignent pour leur sécurité. Ces conseils disent être menacés depuis la présumée tentative d’évasion de certains de leurs clients le 04 novembre dernier, au point d’attirer l’attention de l’opinion publique.
C’est a l’ouverture du procès de ce lundi 13 novembre, que Me Jocamey Haba, est monté au créneau, pour alerté les parties au procès. En revanche le conseil de capitaine Moussa Dadis Camara n’exclut pas de suspendre sa participation au procès si des dispositions ne sont pas prises pour sa sécurité.
Plus loin, il révèle qu’ils n’arrivent plus à travailler depuis le 04 novembre dernier. Selon lui, la cellule du capitaine Dadis est plutôt remplie d’éléments des forces spéciales que de gardes pénitentiaires
« Nous attirons votre attention M. le président, nous attirons l’attention du parquet, nous attirons l’attention de l’opinion nationale et internationale devant les médias que nous sommes menacés et nous n’arrivons pas à travailler sereinement et si cela devrait continuer en tout cas en ce qui concerne la défense du président Dadis, nous serons obligés de suspendre notre participation si des mesures n’étaient prises parce que nous voulons bien le défendre ; oui mais nous voulons le défendre en toute sérénité », a-t-il prévenu.
Pour le ministère public, « il ne lui revient pas au ministère public d’assurer la sécurité d’un avocat ». S’agissant de leurs conditions de travail au niveau de la maison centrale, le substitut du procureur Elhadj Sidiki Camara, a demandé aux avocats « de recourir à l’administration pénitentiaire ».
L’audience vient d’être suspendue par le président du tribunal, le juge Ibrahima Sory Tounkara qui prendra un temps avant de réfléchir à la suite.